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Cour sur la lèpre

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Cour sur la lèpre Empty Cour sur la lèpre

Message  elsalucie Dim 9 Jan - 15:02

La lèpre est un mal affreux.
Un lépreux présente un spectacle effrayant et répugnant.
A la main, il doit porter une " cliquette " de bois, sorte de crécelle qui prévient de son visage.

La maladie associe des lésions de la peau et du système nerveux.
Souvent son visage est dissimulé par une cagoule.
Son nez tombe, ses orbites se creusent, ses chairs sont travaillées par un mal qui est incurable.

Le lépreux doit porter un vêtement spécial, un sareau frappé d'un cœur.




La maladie fut rapportée de Palestine et de Syrie par les croisés.

Tout homme atteint de la lèpre est enfermé dans une léproserie, après une cérémonie
religieuse.

L'affection, peu contagieuse, se développe lorsque l'hygiène est défectueuse
l'incubation peut s'étendre sur plusieurs années.
Il ne doit parler aux biens portants que contre le vent et ne jamais s'en approcher à plus de
quelques pas.

La séparation :

Une fois reconnu officiellement lépreux, le malade doit quitter la société, sa famille.
Les lépreux peuvent rester marié, bien que séparés physiquement de leur conjoint, ses amis,
son village et commencer la dernière phase de sa vie au milieu de ses semblables.

Cette séparation est l'objet d'une cérémonie
(messe puis procession pour accompagner le ladre à sa nouvelle demeure).
Entrer en ladrerie est un "déchirement humain et comme au seuil de la mort, il fallait de surcroît
régler ses affaires ".


La vie dans les léproseries :
Les léproseries se distinguent des hôpitaux par leur aspect
(enclos, clocher, grosses bâtisses, et surtout chapelle articulée au logement des malades),
par leur régime interne et par leur direction immédiate ou supérieure.

Bien sûr les usages varient selon les régions, et beaucoup d'établissements ont connu plusieurs
types d'organisation. Elles connaissent des évolutions communes, notamment la tendance voulue
par les ecclésiastiques à contraindre les ladres à la même discipline conventuelle que les soignants
(les haitiés), c'est à dire silence, chasteté, respect de la clôture, mais les ladres ne prononcent
pas de vœux (une promesse d'obéissance en tient lieu).

Une vie très austère en somme où ceux qui dérogent aux règles peuvent évincer.
Les ladres avaient ils le choix ou une certaine liberté ?
Le libre choix devait être rare tant la sécurité matérielle, la certitude d'être assisté dans
l'invalidité, les pressions familiales et sociales sur eux devaient être fortes.
L'entrée dans un couvent de lépreux ou dans une fraternité (moins contraignante)
devait être une carte forcée, avec la maladie pour seule vocation religieuse.
Cependant les ladres restent des laïques même vivant en communauté
(à une époque où les communautés non rattachées à un ordre approuvé sont suspectes).
Cet idéal de vie est menacé de l'intérieur quand (à partir de 1300)
l'emprise de la collectivité se desserre et que les provendes individuelles réduisent
l'égalitarisme des malades et le contraste entre fraternités de lépreux et les autres types de
léproseries.
Donc même avec des insuffisances, les léproseries furent un effort pour prendre en charge
les malades (matériellement et spirituellement) et non plus seulementLes malades avaient étés nombreux ces derniers temps,et les remèdes de Craquette très sollicités....Il lui fallait donc en préparer de nouveaux...
Elle réfléchit un instant et se rappela avoir entendu parler de villageois s'étant fait piquer par des abeilles et d'une dame qui s'était tordue la cheville...
Tout naturellement ,elle commença donc par les cataplasmes.
Craquette prit un plat et y déposa des racines fraiches de consoudre qu'elle se mit à broyer finement.
Elle prit ensuite son chaudron dans lequel elle versa de l'eau et de la farine de lin,elle remua les deux ingrédients et y ajouta les racines de consoudre broyées.Ceci étant fait,elle mit le chaudron sur le feu et fit chauffer en remuant constamment jusqu'a ce qu'elle fut satisfaite de la consistance pateuse ainsi obtenue.Elle sortit le chaudron du feu et laissa la pate refroidir afin qu'elle ne brula pas les malades.
Pendant ce temps,elle écrasa des feuilles de barbanes qu'elle n'aurait plus qu'a appliquer sur sa préparation...
Elle nettoya ses chaudrons puis se rappela qu'un petit garçon s'était fait mordre par son chien,et elle n'avait plus de lotion!!
Aussitôt elle attrapa des feuilles fraiches de thym et les broya finement,avant de les faire cuire longuement dans de l'eau bouillante.
Patiemment,elle attendit que l'infusion soit prete,puis elle filtra le liquide et versa la lotion ainsi obtenue dans une bouteille.
Avec cela,elle pourrait nettoyer la plaie.Elle vérifia qu'il lui restait bien de la ouate pour l'application ainsi que du miel pour la cicatrisation..
Craquette allait quitter sa maison quand elle se ravisa...
Hum se dit-elle,l'automne approche....les maux de gorges aussi...Je devrai peut être préparer d quoi faire des inhalations...
Elle sortit des branches de thym qu'elle hacha soigneusement et les mit à infuser dans son chaudron...
Le premier qui a mal a la gorge,n'aura plus qu'a venir me voir et humer les merveilleuses vapeurs...

Craquette sortit alors de sa maison et se mit à la recherche des habitants concernés....
les rejeter
L'assistance aux ladres s'est banalisé en même temps que
l'image de la lèpre évolue, mais c'est une mutation incomplète puisque de nombreux malades ne
vivaient que d'aumône.

elsalucie

Messages : 55
Date d'inscription : 19/07/2010

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Cour sur la lèpre Empty Re: Cour sur la lèpre

Message  elsalucie Dim 9 Jan - 15:04

Examen emvoyé au proffesseur tamarys

Sous forme de rp, décrivez le processus que vous devriez suivre si on vous découvrait lépreux.

Elsalucie allât voir un médicastre. En effet depuis quelques jours elle avait des taches sur la peau qui s'agrandissait et qui rendait sa peau insensible.

- Mademoiselle vous avez la lèpres. Il va donc falloir quitter définitivement votre famille, ne plus l'approche, vivre en autarcie avec d'autres lépreux, ...

Elsalucie fit donc ses adieux à sa famille, subit une cérémonie qui permettait de faire la transaction entre son ancienne vie et la nouvelle. Elle dut enlever tous ses vêtements, qui furent brulés. A la place elle enfila une robe de toile qui n'avait pas de forme mais qui était frappé d'un cœur. Elle mit une sorte de cagoule sur son visage afin que sa nouvelle laideur ne puisse être vue de personne. Puis elle mis des gants, pour ne pas contaminer les gens autour d'elle en les touchant. Ensuite elle reçu une écuelle et un barillet afin qu'elle puisse se nourrir. Enfin elle reçu la clochette qui ne devrai plus la séparer pour que les gens sache qu'une lépreuse allait arriver.

Pour le coté religieux, en bonne aristotélicienne, elle eu droit à une cérémonie. Pendant toute celle ci Elsalucie resta à genoux. Puis s'organisa une procession vers le lieux où désormais elle allait vivre.

Arrivée à la léproserie elle comprit que toute sa vie elle allait devoir vivre austèrement, dans le silence, sans amour, sans possibilité d'avoir d'enfants, tous ses rêves venait de mourir. Grâce à Aristote elle n'avait encore épousé personne. Elle n'aurait pas dans sa vie dans la léproserie ce regret. A cause de sa maladie elle vouais sa vie à Aristote et à son bon vouloir. Elle espérait que sa famille ne serait pas touché par cette maladie. Et décida de diviser le temps de ces prières à ce vœux la et à celui de guérir un jour.

Concernant sa vie pratique elle avait, à partir du jour où elle fut diagnostiqué lépreuse, beaucoup d'interdiction : elle ne pouvait plus aller dans des lieux public, elle ne pourra plus quitter son "costume" de lépreuse. Elle doit avertir les gens de son passage à l'aide d'une crécelle. Elle ne peut se boire ou se laver que dans un puits qui sert à tout les lépreux et pas à ceux qui servent au "non contaminé". Elle ne peut manger où ne boire que dans son écuelle ou son barillet. Elle ne doit manger qu'avec les autres malades et ne parler à quelqu'un de non malade que si elle est face au vent.

Note A

elsalucie

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